SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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AULIN Tor (1866-1914)


ORCHESTRE

Deux œuvres d'un style relativement convenu à mon avis et dont le rhapsodisme nordique, assez léger, ne parvient pas toujours à réhausser l'intérêt. Style parfois même facile, enjoué. On remarquera l'utilisation curieuse des marches d'harmonie dans le 3ème mouvement de la Gotländska danser op 28.

Gotkandska Danser op 28    (-/-/-)

Svenska Danser op 32    (-/-/-/-)

VIOLON ORCHESTRE

Les œuvres concertantes pour violon de Tor Aulin reflètent l'élaboration stylistique et la virtuosité de la fin du 19e siècle. Elles sont également imprégnés d'un impressionnisme discret, sans oublier le parfum, discret lui aussi, de musique nordique, propre à réhausser encore le charme de ces œuvres. Une structure libre qui s'apparente plutôt à la fantaisie qu'au concert, une prédominance accordée à de nombreux motifs d'une grande plasticité et fluidité au détriments des thèmes principaux. Malgré cette particularité, Tor Aulin me paraît captiver l'attention et envoûter l'auditeur. Sans recherche de virtuosité au sens démonstratif du terme, le compositeur utilise néanmoins toutes les ressources de la haute virtuosité à la manière de Paganini ou Wieniawskyi avec une maestria incomparable. On retrouve la succession des motifs una corda, dubbia corda dans le 1er mouvement du Konsert op 11. Aulin affectionne également les longs passages à nu du violon principal à la manière d'une cadence, comme dans le 2e mouvement du Konsertstycke op 7, également dans le premier mouvement du Concerto n°3 où le soliste évolue souvent par solos séparés par des épisodes orchestraux d'une intensité, d'une originalité rappelant l'instrumentation de Sibelius par l'utilisation très allégée des bois. On remarquera la tessiture aiguë et parfois l'exploitation des timbres graves en des écarts parfois impressionnants. L'orchestre intervient généralement par petites touches discrètes ou grandes péroraisons lyriques, sans rutilance excessive, mais toujours avec un art consommé des demi-teintes. Ces concertos me paraissent plutôt proches, dans leur esprit, des fantaisies pour piano de Liapounov et Arensky. C'est le 2ème mouvement du Konsert op 11, mélodique et lent, qui me paraît recéler la dimension nordique la plus nette et qui évoque un sentiment de nostalgie le plus profond et le plus fascinant.

Concerto n°3 C mineur op 14 1896    (***/-/-)

Konsertstycke op 7 1891    (***/***)

Konsert 2 a-moll op 11 1893    (***/***/***)



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