SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

icone Écouter
icone Voir une évaluation continue (pour chaque mouvement numéroté)



BELLINI Vincenzo


HAUTBOIS ORCHESTRE

Concerto E bémol majeur    (*)

Concerto typiquement post-baroque à tendance classique. Soliste volubile. Les mouvements présentent généralement des parties contrastées.

ORCHESTRE

Vincenzo Bellini (1801-1835) 8 symphonies. Œuvres de jeunesse - dont aucune date de composition précise n’est avancée - avant 1826, probablement, date de son premier opéra. Des exercices symphoniques impersonnels plus qu’une expression musicale personnelle. Des œuvres très stéréotypées pour lesquelles nous risquerions le terme de rossiniennes. Et l’on dériverait rapidement vers le qualificatif de sous-rossiniennes qui ne serait pas entièrement faux. Mais faut-il croire que Rossini a inventé le moindre de ces effets symphoniques qui préexistaient certainement avant lui? Et certaines pages de ces symphonies de Bellini réfèrent plus encore à une musique galante extrêmement classique comme par exemple le Lento du Capriccio assia sinfonia per studio in do minore. Si la majorité de ces plages symphoniques de Bellini recèlent assez peu d’originalité, cela n’exclut pas - à mon avis personnel - que certaines d’entre elles soient traversées par un réel souffle lyrique, communicatif et irradiant comme on en trouve particulièrement dans la musique italienne. On peut citer le 2ème mouvement Allegro con spirito de la Sinfonie en re minore, l’Allegro vivace de la Sinfonie in mi bemolle maggiore ainsi que l’Allegro agitato de la Sinfonie in re maggiore et un assez beau mouvement lent avec l’Andante sostenuto de cette dernière symphonie. On est loin cependant de la puissance lyrique générée par les crescendi du maestro vacarmini (Rossini). Paradoxe de ce style musical: la recherche sans complexe du stéréotype thématique - qui atteint presque l’offense - induit par là même une certaine densité thématique. Les meilleurs mouvements sont constitués d’un tissu musical où chaque note prend sa place et où il n’est pas le moindre interstice de développement ou d’intermède inutile. Difficile de juger une musique aussi limitée et aussi maîtrisée, excluant toute évolution possible sur le plan symphonique et toute expression égotique. Difficile de comprendre cet autisme musical, comme si Stamic, Beethoven, Dittersdorf... tous les compositeurs qui ont révolutionné la musique symphonique n’avaient pas existé. La musique opératique se développe comme si elle se trouvait à l’intérieur d’une bulle, définissant un post ou pseudo classicisme immuable: un carcan pire que celui de la musique galante.

sinfonia re maggiore largo allegro    (-/-) icone

Capriccio assia sinfonia studio in do minore lento allegro    (-/-) icone

Sinfonia si bemolle maggiore larghetto espressivo allegro    (-/-) icone

Sinfonia in re minore andante maestoso allegro con spirito    (*/***)

Sinfonia in mi bemolle maggiore largo assai allegro vivace    (-/***) icone

Sinfonia in mi bemolle maggiore larghetto maestoso allegro moderato    (-/-) icone

Sinfonian in re minore andante maestoso allegro    (-/-) icone

Sinfonia in re maggiore plages andante sostenuto allegro agitato    (**/***) icone



SOMMAIRE


Site optimisé pour norme W3C sous Linux