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LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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GUILLEMAIN Louis Gabriel (1704-1770)


VIOLON

Douze caprices op 18 1762  icone  

À l'époque où Guillemain écrit ces caprices (1762), la musique galante a déjà largement remplacé le style baroque, sauf précisément pour ce type de composition. De par leur nature, les œuvres de virtuosité ne peuvent en aucun cas s'inscrire dans le style galant - qui leur est antithétique - mais obligatoirement dans l'esthétique baroque... ou romantique ou moderne. Guillemain est bien l'héritier - techniquement et thématiquement - des Vivaldi, Tartini, Locatelli... qu'il a, me semble-t-il, au moins égalés sur le plan de la virtuosité. Son mélodisme, purement baroque, usant abondamment des formules répétitives, ne connaît pas le chromatisme, exploité par Paganini plus tard dans ses 24 Caprices (en 1802-1807), mais aussi par exemple par Spohr. Guillemain inaugure incontestablement la virtuosité transcendante, cependant à mon avis, largement en deça de Paganini (quelques décennies plus tard, il est vrai), et sur le plan thématique ou expressif sans doute, bien qu'il atteigne des sommets inusités pour l'époque. Il abuse des marches d'harmonies et autres rosalies, et sur le plan technique des doubles cordes et bariolages, mais c'est pour le plus grand plaisir de l'auditeur. Les pièces les plus inspirées, les plus lyriques sont certainement les Caprices 5 et 11.

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