SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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KROMMER Franz Vinzenz (1759-1831)


CLARINETTE ORCHESTRE

Paradoxalement, ces œuvres de Krommer pour clarinette et orchestrale valent peut-être plus par leurs parties symphoniques que par leurs parties de soliste. Une orchestration post-mannheimienne dense, à la sonorité cependant nuancée, une extrême mobilité thématique la caractérisent. Elle apparaît cependant plus monotone sur le plan rythmique, souvent parcourue par une trépidation incessante. C'est dans le Concerto pour 2 clarinettes en E b M op 91 que la longue ouverture orchestrale apparaît la plus riche, la plus colorée. En revanche, les parties solistes demeurent largement en deçà sur l'ensemble des œuvres et ne manifestent aucune recherche de virtuosité. Les motifs sont toujours simples, très mélodiques, exploitant cependant bien les différences de timbre de l'aigu au grave. Ce sont les seconds mouvement qui attirent le plus l'attention, engendrant une atmosphère très pathétique, en particulier le début du 2e mouvement du Concerto en E b M op 36. Cependant, malgré l'expression de cette sensibilité préromantique certaine, aucune structure thématique solide, me semble-t-il, ne rehausse l'intérêt de ces mouvements. C'est donc un ensemble assez décevant à mon avis que présentent les concertos pour clarinette et orchestre de Krommer. Aucune différence notable n'apparaît entre les concertos écrits vers 1800 et celui écrit en 1815. Le plus inspiré de ces concertos est à mon sens le Concerto en e b M op 36.

Concerto E bémol majeur op 35 [2 CLARINETTES] 1802    (*/*/-)

Concerto E bémol majeur op 36 1802    (*/**/**)

Concerto E bémol majeur op 91 [2 CLARINETTES] 1815    (*/*/-)



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