SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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MANEN Joan (1883-1971)


ORCHESTRE

Symphonie 1 1903  icone   (*/*/**/**) icone

Symphonie d'intérêt très contrasté, qui se partage entre des moments sublimes, lyriques, de style relativement néo-classique et des parties dynamogéniques, dissonantes et très cuivrées. Il faut déplorer également une répétition outrancière de certains thèmes. Ainsi le premier mouvement débute par des motifs très variés, manifestant un sens de l'orchestration très abouti, mais se poursuit par un thème trop répété et se termine dans la cacophonie. Le second mouvement suggérant une fête populaire souffre également d'une orchestration bruyante. Le 3ème mouvement, qui présente une belle mélodie, se perd parfois en passages dissonants. Le 4ème mouvement affirme une première partie sublime, magistralement orchestrée, mais se termine, comme le second dans un cacophonisme général. Il faut cependant reconnaître dans l'ensemble une solide base thématique tout au long de l'œuvre, notamment le thème principal cyclique qui apparaît dans le 1er et le dernier mouvement. Au final, cette œuvre témoigne, pour raison de modernisme, d'un certain gâchis musical par rapport aux possibilités musicales que le compositeur manifeste.

Symphonie 2 Ibérica op A-47 1958  icone   (-/**/-/**) icone

Une symphonie en demi-teinte, certainement d'un intérêt moins affirmé que la Symphonie 1 du maître. De grandes disparités entre les mouvements et dans l'ensemble une thématique incertaine. Manen s'affirme dans les scherzos permettant les passages rapides d'un registre instrumental à un autre, écriture pour laquelle il exprime une véritable virtuosité. C'est le cas pour le 2ème mouvement et pour le dernier mouvement (Finale) qui est aussi en partie un scherzo. Cependant, même dans ces parties, l'inspiration n'est pas constante. Le 1er mouvement, très long, peine à affirmer quelques motifs d'un relatif intérêt, notamment des suites d'accords à l'orchestre assez bienvenues. La marque rhapsodique est certaine, positive, parfois originale, mais parfois se cantonnant dans l'utilisation de motifs très communs (notamment dans le 1er mouvement). Et il faut surtout déplorer un mouvement lent extraordinairement long et vide, sinon relevé quelque peu par l'intervention de la flûte en seconde partie, mais sur un motif qui lui-même tombe vite dans l'uniformité. Au final, on pourra tout de même écouter profitablement les mouvements 2 et 4.

PIANO VIOLON ORCHESTRE

Poème symphonique 1936    (-)

Les solistes semblent mal s'individualiser d'un amalgame symphonique qui me paraît confus et cacophonique.

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