SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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MEHUL Etienne-Nicolas (1763-1817)


ORCHESTRE

L'œuvre symphonique de Mehul témoigne chez ce compositeur d'un sens de la nuance et de la souplesse orchestrale assez développé. Style, assez coloré, contrasté, plutôt moderne pour l'époque, témoigne d'une étonnante maîtrise compositionnelle et d'un sens de la perfection très poussé. Le Final de la Symphonie n°3 témoigne notamment d'une grande virtuosité orchestrale, mais inexplicablement, pour moi, cette pièce ne recèle, comme bien d'autres de Méhul, aucun intérêt thématique. L'aspect le plus étonnant du symphonisme méhulien est l'absence totale de référence au symphonisme, au symphonisme post-viennois. La marque du symphonisme rossinien n'apparaît pas non plus certaine, hors, peut-être le magistral crescendo et decrescendo de l'ouverture La chasse du jeune Henri qui égale parfaitement, à mon avis, les meilleures réussites du maître de Pesaro. L'on remarquera également dans cette œuvre une utilisation magistrale, très moderne, des timbales et des cuivres, bien loin de leur utilisation, souvent plus ou moins fruste, dans le symphonisme post-viennois. L'on se trouve également très loin du symphonisme peu contrasté, timide de Hummel, Moscheles... Une certaine tendance à la répétitivité nuit sans doute à l'intérêt des meilleurs mouvements de la Symphonie n°1 (1er et 3e mouvement) bâtis en forme de scherzo, mais le thème de ces mouvements m'apparaît éblouissant. L'ensemble de l'œuvre symphonique de Méhul m'apparaît extrêmement inégal. Outre la Symphonie n°1, sa grande réussite est certainementLa Chasse du jeune Henri où l'on ne sait qu'admirer le plus, de la subtilité des effets, de la logique thématique qui sous-tend le discours ou encore du pouvoir suggestif discret contenu dans cette pièce, véritable poème symphonique.

Ouverture La chasse du jeune Henri 1797    (****)

Symphonie n°1 G majeur 1808    (***/-/-/***)

Symphonie n°2 D majeur 1808    (-/-/-/-)

Ouverture Le trésor supposé 1802    (*)

Symphonie n°3 C majeur 1809    (-/**/-)

Symphonie n°4 E majeur 1810    (-/-/-/-)



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