NICODÉ Jean-Louis (1853-1919)

ORCHESTRE

Variations symphoniques C minor 1885     (***/**/**/***)

Excellentes variations auxquelles le compositeur a même su prêter une certaine grandeur pathétique, ce qui n'est pas dans l'éthique habituelle du genre. Le caractère systématique obligatoire de la forme ne se fait nullement sentir négativement. L'ampleur très lyrique de l'œuvre se manifeste en particulier dans le dernier mouvement qui est une reprise en plus grandiose de la variation initiale du premier mouvement, à grand renfort de roulements de timbales. On retiendra particulièrement la variation à la flûte accompagnée à la harpe avant les derniers accords de la coda. Une œuvre par ailleurs qui se situe bien dans le style de l'époque, manifestation du symphonisme à son acmé. L'on discerne peut-être parfois quelques touches de "wagnérisme" dans l'exploitation calculée de la lenteur, génératrice de pathétisme.

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