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LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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RICHTER Franticek Xaver (1709-1789)


DIVERS INSTRUMENTS

Sinfonia a quattro en c moll    (-/-/-)

Adagio a fuga en g moll    (-)

FLÛTE ORCHESTRE

Ces œuvres se caractérisent par un style marqué fortement par le baroque tardif et ne comportant que très peu d'éléments de style classique. C'est à mon sens le mérite de Richter d'avoir conservé la vivacité et la vitalité du baroque, particulièrement efficace dans le genre du concerto de soliste, et d'avoir refusé l'affadissement classique. Utilisation de la flûte assez volubile toutefois sans commune mesure avec les œuvres de virtuosité de l'opus 10 de Vivaldi, par exemple. Le seul mouvement remarquable dans ces deux œuvres me paraît être le 1er mouvement du Concerto in D M. Richter augmente l'intérêt de ce mouvement par de courtes interventions, très nerveuses, des basses de l'orchestre, rompant le jeu du soliste. Une certaine baisse d'intérêt, à mon avis, apparaît malheureusement vers la fin du mouvement. Orchestration très homogène.

Concerto D majeur    (**/-/*)

Concerto E mineur    (-/-/*)

HAUTBOIS ORCHESTRE

Œuvre de style baroque comparablement aux concertos pour flûte du même compostieur, mais dont le soliste ne présente à mon sens pas la même vivacité ni la même imagination.

Concerto F majeur    (-/-/-)

ORCHESTRE

Le style de Richter apparaît dans ces œuvres entièrement apparenté au baroque dont il possède les qualités et la limitation. Peu de différence apparaît avec les concertos pour orchestre de Vivaldi par exemple. Richter exploite ici les possibilités de l'orchestre à cordes permettant une grande unité sur le plan instrumental, mais sans éviter la monotonie du genre. La dimension baroque au niveau thématique est illustré particulièrement par l'Andante de la Symphonie n°3, très mélodique, accompagné de la basse continu, le seul mouvement, à mon sens, qui relève le niveau assez fades de ces pages orchestrales. En revanche, les 1er et 3ème mouvement de la Symphonie n°2, dans un rythme heurté, sans souplesse, demeurent très rudimentaire sur le plan du traitement aussi bien thématique que symphonique. Ce ne sont certainement pas ces œuvres qui pourraient illustrer les avancées attribuées à Richter dans l'évolution musicale vers le classicisme.

Sinfonia 1 en G dur    (-/-/-)

Sinfonia en C dur    (-/-/-)

Sinfonia 3 en B dur    (-/**/-)



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