SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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ROUSSEL Albert (1869-1937)


ORCHESTRE

Les œuvres ci-dessous présentent un style d'un atonalisme diffus n'affirmant pas à mon avis d'idée musicale.

Le festin de l'araignée ballet-pantomine (-/-)

Cette œuvre présente un style tonal, largement impressionniste, dans lequel la flûte tient une place prééminente. Certains aspects rappellent parfois Debussy, parfois Holst. L'orchestration apparaît particulièrement souple et nuancée, jamais agressive. Malgré ces qualités, je ne vois guère de motif ou de thème dignes d'intérêt.

Sinfonietta pour cordes (-/-)

Bacchus et Ariane ballet (-/-)

Les symphonies de Roussel semblent marquées par deux influences antagonistes, le post-impressionnisme debusséen, nettement perceptible dans la première symphonie, l'expressionnisme russe apparaissant dans les trois autres symphonies. On ne peut dénier à Roussel l'extrême subtilité symphonique dans la Symphonie n°1, évoquant parfois Bantock, cependant avec une inventivité et un colorisme beaucoup moins affirmés. Cette symphonie, notamment le second mouvement, à mon sens le plus marquant, rappelle de nombreux tours thématiques de la littérature musicale du 20e siècle ou de la fin du 19e siècle, par exemple la Danse de Debussy pour piano transcrite pour orchestre. On y décèle également un léger rhapsodisme indifférencié. Le second mouvement, très proche de nombreuses pages de Debussy, présente un motif à l'alto en pianissimo, lui aussi un classique des effets post-impressionnistes. La partie centrale à la flûte évoque plutôt le style expressionniste russe. Ce mouvement est donc composite. Néanmoins le 3e mouvement de cette Symphonie n°1 est certainement la meilleure réussite orchestrale de Roussel, la plus dense thématiquement, la plus contrastée, la plus raffinée. Les 3 autres symphonies présentent une orchestration beaucoup plus rudimentaire, rappelant notamment le symphonisme primaire du ballet Spartaccus de Khatchaturian, œuvre dont les symphonies de Roussel présentent sans doute les défauts sans les qualités. Si l'on excepte la réussite très limitée d'un des mouvements de la Symphonie n°1, les symphonies de Roussel présentent à mon sens un ensemble peu convainquant, souvent froid, cependant la marque tonale et même mélodique y est toujours bien affirmée ainsi que la volonté de recourir une structure thématique parfaitement cohérente.

Symphonie n°1 op 7 Le poème de la forêt (-/-/**/***)

Symphonie n°2 op 23 si bémol majeur (*/-/*/-)

Symphonie n°3 op 42 sol mineur (-/-/*)

Symphonie n°4 op 53 la majeur (-/-/*/-)

PIANO ORCHESTRE

Concerto (-/-/*)

Œuvre dynamique, cacophonique à mon avis. Le piano est dissonant, l'orchestration demeure relativement discrète, souvent fondue au soliste.

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