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LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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STERNEFELD Daniel (1905-1986)


ORCHESTRE

Symphonie 1 in C 1943  icone   (-/-/-) icone

Difficile à mon sens de trouver un minimum d'intérêt dans cette œuvre volontairement très cuivrée, qui ressemble plus à un déferlement cacophonique sans queue ni tête qu'à une œuvre musicale. J'avoue assez peu comprendre que cet abus, proche du seuil d'inaudibilité à mon avis, soit devenu le standard d'un certain modernisme de l'époque. Cela d'autant plus que l'esthétique moderniste - au sens positif du terme - peut se concevoir, me semble-t-il, comme une recherche de subtilité dans un registre contraire à tout ce fatras bruyant et faussement démonstratif. Le concerto pour violon de William Bolcom que nous avons considéré pourrait en attester, et bien d'autres œuvres. Le caractère obligeamment bruyant et décousu d'un prétendu modernisme (très tonal par ailleurs, voire parfois mélodique) ne sont donc pas pour moi un argument en leur faveur. Un certain développement historique de ce type d'esthétique - si on peut employer le terme - à mon avis ne les cautionne nullement et ne leur prête aucune vertu spécifique. Se rengorger de ces caractéristiques pour les ériger en qualité musicale procède à mon avis de l'infantilisme. il s'agit à mon sens d'un manque de recul, d'un manque d'indépendance d'esprit, d'une aliénation à des critères extra-musicaux d'ordre idéologique. Pourtant, par rapport à bien d'autres, cette œuvre de Sternefeld apparaît très sage et classique, syntaxiquement. Pour revenir plus précisément au contenu, signalons néanmoins un court motif plus attractif dans le dernier mouvement, lequel par ailleurs bascule à mon sens dans une suite d'incohérences thématiques.

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