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LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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STRAUSS Richard (1864-1949)


COR ORCHESTRE

Concerto n°2 1942    (-/-/-)

Concerto relativement classique et mélodique, notamment par son orchestration où dominent les longues sections de cordes. Le soliste est peu virtuose, n'affirmant à mon avis aucun motif s'élevant au-dessus d'un pittoresque anecdotique.

ORCHESTRE

Les poèmes symphoniques de Strauss se caractérisent tous par une orchestration particulièrement rutilante et dynamique. Souvent les péroraisons où dominent les cordes sont rompues par des épisodes du violon solo, offrant un contraste saisissant (dans Ainsi parlait Zarathoustra, dans Don Juan) Certains aspect de Don Juan rappellent transitoirement le climat mystérieux des poème symphoniques de Liszt, notamment Faust. L'orchestration apparaît sans doute d'une facture plus raffinée, plus subtile dans Une vie de héros. Si j'excepte la brillante Introduction d'Ainsi parlait Zarathoustra et les sublimes mouvements 7 et 8 de cette œuvre, les poèmes symphoniques de Strauss m'apparaissent surtout comme de brillants exercices symphoniques dont l'inspiration est souvent absente.

Ainsi parlait Zarathoustra op 30 1895    (***/-/-/-/-/-/***/***/-)

Œuvre brillante, mais terriblement inégale, Ainsi parlait Zarathoustra contient des pages d'un lyrisme très extériorisé. Nulle œuvre symphonique ne traduit un sentiment de pathétisme aussi intense que l'Introduction (1er mouvement). Malheureusement, après cette éblouissante démonstration, le compositeur semble anesthésié pour se réveiller dans les 7e (Le Convalescent) et 8e mouvement (Le Chant de la Danse). Ces parties comportent des effets instrumentaux d'une extrême originalité, mêlant les motifs aux cuivres et les soli au violon en un contraste saisissant. Strauss exploite magnifiquement le registre suraigu avec le xylophone et le triangle, les glissandi osés de cuivres et de cordes. Certains effets pourraient préfigurer Mahler, ce qui contraste avec le caractère très mélodique des motifs violonistiques. Cette instrumentation rutilante, légère, aérienne, évoque des flots de lumière crue, vibrante, incisive. Les thèmes développés par le violon affirment une expressivité très communicative qui les rend inoubliables.

Till l'espiègle op 28 1895    (-)

Don Juan 1889 op 20 1889    (-)

Une vie de héros op 40 1898    (-/-/-/-/-/-)

Tod und Verklärund    (-)

PIANO ORCHESTRE

Burlesque 1886    (*)

Œuvre variée, dynamique, dont la thématique me paraît très inconsistante. L'originalité de l'orchestration ne dépasse pas, à mon avis, les effets superficiels. De même, la partie pianistique, me semble-t-il, sombre souvent dans la gratuité et surtout la confusion, ce qu'accentue le tempo rapide de l'ensemble.

Concerto mains gauche 1927    (-)

Parergon main gauche 1925    (-)



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