SVENDEN Johan Severin

ORCHESTRE

Symphony n°1 D major op 4 1860    (-/-/*/*)

Symphony n°2 B flat major op 15 1877    (-/-/*/-)

Rien de très enthousiasmant ni de très remarquable à mon avis dans ces œuvres où quasiment rien n'évoque l'originalité de la musique nordique, et en particulier norvégienne. Une orchestration presque conforme au modèle viennois le plus conformiste, à une époque où se le symphonisme évolue considérablement. Et le plus étonnant est sans doute l'absence d'évolution entre ces symphonies de svendsen, l'une datant de 1860, l'autre de 1877. La Symphonie n°2 apparaît même curieusement en retrait sur la plan de la syntaxe, de la couleur instrumentale et aussi de la densité motivique. Ce sont encore les scherzi des 2 symphonies - surtout celui de la première - qui apportent quelqu'invention: un style qui rappèlerait les ballets tchaïkovskiens avec une légère coloration rhapsodique. L'on est très loin de l'empreinte rhapsodique d'un Halvorsen ou d'un Grieg. Il faut excepter aussi de cette grisaille le dernier mouvement de la symphonie n°1 affirmant quelques contrastes et une structure symphonique moins conventionnelle. Pour le reste, un ensemble qui sombre à mon avis dans l'inconsistance. Svendsen noie son discours dans des développements mélodiques à mon avis fades. Il ne surprend jamais l'auditeur. Aucun influx ne semble circuler dans ces thèmes compassés, ces crescendos mesurés. Rien qui heurte, mais rien qui interpelle, rien de primaire, de malvenu, mais rien qui évoque le moindre embrasement lyrique. Une musique où tout pathos semble éradiqué.

VIOLON ORCHESTRE

Romance op 26 1881    (***)

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