SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

icone Écouter
icone Voir une évaluation continue (pour chaque mouvement numéroté)



VRANICKY Pavel (1756-1808)


ORCHESTRE

Dans ces deux symphonies s'affirme le style post-viennois de Vranicky, rompant avec la musique galante sans toutefois manifester d'ouverture caractérisée vers le style romantique. Orchestration fine, subtile, évitant souvent les effets de cuivre tonitruants et primaire qui caractérisent cette époque. C'est l'orchestre à cordes essentiellement qui s'exprime. Du prébeethovénisme visible dans le 1er mouvement  de la Symphonie en ut op 52, Vranicky passe sans transition dans les deux derniers mouvements de cette même symphonie à des formules rudimentaires sans la moindre consistance musicale (à mon avis). Le génie de Vranicky, son sens de l'expressivité éclatent cependant, me semble-t-il, dans le très long Adagio de la Symphonie  en ré majeur sine op, malgré une utilisation de l'orchestre limitée sur le plan de la coloration instrumentale comme de la modernité des effets.

Symhonie D M  op 52 1780    (-/***/-/-)

Symphonie C mineur sine op    (***/-/-/-)

symphonie in A major, Op.16 No.2 icone   (///) icone

Une œuvre très en-deça des symphonies du maître (symphonie op 52 et Symphonie en C minor sine op, pionnières par rapport à leur époque. La présente œuvre en est le miroir inverse: thématique ultra-simpliste, sans la moindre velléité de subtilité. La ritournelle est maître, quoique le style thématique se rapproche plutôt du menuet baroque que du style galant. L'on ne peut s'expliquer cette contre-preformance que par une date très précoce dans la carrière du compositeur ou une volonté délibérée d'écrire une ouvre de divertissement facile

SEXTUOR

Ces sextuors 3, 4, 6 pour 2 altos, hautbois, flûte, s'inscrivent dans le style galant, avec parfois une surenchère dans le simplcisme comme dans le Menuetto du Sextuor n°3. En revanche, l'Adagio du Sextuor n°6 témoigne d'un lyrisme ceertain. Le début de ce mouvement atteint le sublime, mais cette impression s'évapore vite. C'est sans doute dans l'Adagio du Sextuor n°3 que Pavel Vranicky s'élève largement au-dessus du style galant grâce à une intervention très originale du violoncelle.

Sextuor n°3 in E flat minor 1790    (*/*/-)

Sextuor n°4 in C major 1790    (*/-/-/-)

Sextuor n°6 in D minor 1790    (*/-/-)



SOMMAIRE


Site optimisé pour norme W3C sous Linux