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LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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WOELFL Joseph (1773-1812)


PIANO ORCHESTRE

Concerto 5 militaire ut majeur op 43 1799  icone   (***/**/**) icone

Magnifique concerto qui représente bien, sur le plan stylistique, la charnière entre le classicisme et le romantisme. Le mode majeur est agrémenté de nombreuses modulations en mineur qui communiquent au premier mouvement sa grandeur et son intensité lyrique. Thème principal militaire comme annoncé traité sans aucune lourdeur. Style pianistique très alerte, motifs renouvelés qui ne s'égarent jamais en longueurs excessives... C'est le premier mouvement, à mon avis, qui cumule bien toutes ces qualités, bien que les suivants, dans une moindre mesure, affirment aussi leur valeur.

Concero 4 op 36 The calm G major 1807  icone   (-/-/**) icone

Largement moins évolué que le concerto suivant du compositeur, ce concerto apparaît d'un style qui rappelle les œuvres post-huméliennes par son premier mouvement, du moins la première partie de ce mouvement. L'on y discerne des péroraisons orchestrales d'une lourdeur affligeante, un pianisme d'une virtuosité limitée cependant d'une grande clarté ainsi que d'une certaine vivacité. La fin du mouvement révèle une dimension lyrique certaine. C'est à mon avis le dernier mouvement qui sauve l'œuvre. Il révèle une virtuosité plus affirmée que dans le premier mouvement, malgré malheureusement des motifs orchestraux très primitifs. Sur l'ensemble, l'œuvre s'appuie tout de même sur des thèmes bien caractérisés, d'une certaine richesse.

Concerto 1 G major op 20 1802  icone   (-/-/-) icone

On mesure pleinement l'évolution de Josef Wölfl en comparant ce Concerto 1 avec le Concerto 5 Militaire. Ce premier concerto apparaît très archaïque, à une époque relativement avancée (début 19e siècle) car il utilise des formule stéréotypées pseudo-galantes, mais surtout en raison de son rythme uniforme fatigant, tuant tout lyrisme. Malgré cela, il faut signaler quelques passages où ces caractéristiques sont abandonnées pour un style plus romantique, au cours du 1er mouvement, mais rarement. L'orchestration, très pauvre, nous assène ses épisodes où les cors, notamment, interviennent de manière systématique. Le piano est assez délié, cependant sans jamais explorer le moindre trait virtuose.

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