LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES
- : peu intéressant
* : assez bon
** : bon
*** : excellent
**** : exceptionnel
Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :
Concerto (*/*/-/*)
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BRETON Tomas (1850-1923)
ORCHESTRE
Symphonie 3 G major 1905 (**/**/***/*)
Symphonie très inégale sans doute qui présente des passages d'une élaboration très élevée, mais aussi des passages plus monotones. Une écriture symphonique de haut niveau, complexe, utilisant les timbres d'une manière subtile, mais s'enlisant parfois dans des effets thématiques mal définis. L'œuvre est classico-romantique, sans que l'on puisse y retrouver des références précises. Tomas breton multiplie, notamment dans le 2ème mouvement, les effets de touche et de fondus avec plus ou moins de bonheur. il affirme un sens du lyrisme certain dans de nombreux crescendos réussis. Sur l'ensemble, le 3ème mouvement scherzo est le seul qui se détache vraiment, malgré un 2ème thème un peu plus faible, me semble-t-il. L'on y trouve également le seul thème rhapsodique de l'œuvre. Pour le reste, Tomas Breton pêche peut-être par excès de subtilités dans lesquelles on ne le suit pas toujours.
Une œuvre qui peut s'écouter agréablement, même si elle n'atteint pas les meilleures productions symphoniques du compositeur. Une orchestration soignée, une thématique très typique du rhapsodisme espagnol sur des motifs amples et majestueux, quoique d'une relative originalité. Ce rhapsodisme, évoquant plutôt l'aspect allègre et festif du folklore espagnol s'accorde finalement assez mal à l'Alhambra. Le point faible à mon avis de cette œuvre - qui reste estimable - est représenté par la trop grande réexposition des thèmes sans variations.
VIOLON ORCHESTRE
J'avoue ne pas vraiment sentir cette œuvre au style indéfinissable qui ne me paraît receler aucune originalité, voire aucune caractéristique spécifique. Un violon relativement délié sans jamais cependant atteindre la virtuosité. Une orchestration bizarrement peu harmonieuse sans pourtant présenter d'effet bruyant ou de cacophonie. L'ensemble paraît ne se situer à aucune époque, ce qui, avouons-le, n'ajoute ni ne retire la moindre valeur à l'œuvre. L'on peut se raccrocher, parfois, à un zeste de rhapsodisme, notamment dans le dernier mouvement, peut-être le seul qui présente un certain intérêt, en particulier, les dernières minutes.
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