SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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ENGLUND Einar (1916-1999)


ORCHESTRE

Les symphonies d'Englund (n°2 et n°4) évoluent dans un style pseudo-expressionniste assez morne à mon avis, à la lisière entre tonalisme et atonalisme, rappelant parfois Sibelius, Nielsen ou Chostakovitch.

Symphonie n°2 Merle noir 1948    (-/-/-)

Assez vaguement tonale, cette œuvre se caractérise par un symphonisme clair, ni bruyant, ni incohérent, cependant assez cuivré. La flûte et le piccolo dans l'aigu y tiennent une place importante, notamment dans le second mouvement en un long passage d'une stridence particulièrement insistante sur un fondu pianissimo aux cordes.

Symphonie n°4 nostalgique 1976    (-/-/-/-)

Originale, à défaut d'engendrer un réel intérêt musical, à ce qu'il me semble, cette symphonie recherche notamment des effets de couleur instrumentale : cloches, percussions à nu… peu convaincants à mon avis. Le dernier mouvement apparaît plutôt inspiré de Prokofiev.

PIANO ORCHESTRE

Concerto n°1 1955    (-/-/-)

Sans être totalement atonale, cette œuvre engendre, me semble-t-il, une impression de dureté, d'insensibilité, d'aridité, ceci malgré quelques passages de haute voltige de la part du soliste. Le style rappellerait vaguement Constantinescu, Khatchaturian... Le dernier mouvement, plus tonal, recèle un peu plus, à mon avis, de matière musicale et d'expressivité. L'orchestration, pourtant assez cuivré, me paraît incolore.

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