LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES
- : peu intéressant
* : assez bon
** : bon
*** : excellent
**** : exceptionnel
Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :
Concerto (*/*/-/*)
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KALINNIKOV Vassili (1866-1901)
ORCHESTRE
Kalinikov symphonies 1 (1895) et 2 (1897) (Royal Scottish National Orchestra Neeme Jarvi). Deux œuvres à mon avis d’inégale valeur. Kalinikov semble se restreindre à quelues thémes assez bienvenus il est vrai, d'un certain lyrisme, mais le compositeur se départit rarement d’une simplicité un peu élémentaire Tendance à un style édulcoré, vaguement imprégné d'un zeste de rhapsodisme convenu, et surtout une trop grande répétitons d'un petit nombre de thèmes. Le thème du premier mouvement de la 1ère symphonie vire curieusement â l'écriture contrapuntique, ce qui amplifie encore son caractère lancinant. Et il reparaît dans le dernier mouvement. Néanmoins, ces critiques sévères valent surtout pour la 1ère symphonie. Si le 1er mouvement de la symphonie 2 n'échappe pas à la répétitivité trop appuyé du thème principal, les mouvements suivants affirment une plus densité thématique et un caractère moins superficiel. On admirera le 2ème mouvement lent avec une remarquable exploitation des bois. Et le dernier mouvement me paraît atteindre l’excellence. Comment placer Kalinikov dans l’évolution musicale à la fin du grand siècle? Lui aussi, comme Godard, semble échapper à toute classification. Les lignées évolutives reconnues de l’histoire musicale ne sont peut-être que des commodités rassurantes pour l’esprit. La réalité défie toute catégorisation.
Symphonie 2 la majeur 1897 (*/**/**/***)
Sans doute d'un intérêt moins affirmé que sa Symphonie 2, mais largement plus que sa Symphonie 1, cette ouverture de Kalinokov paraît assez bienvenue. Les thèmes y sont variés, imprégnés d'un rhapsodisme qui emporte l'adhésion. La richesse harmonique est évidente. Si certaines combinaisons instrumentales sont élaborées, le compositeur tombe parfois, me semble-t-il, dans des superpositions symphoniques un peu abusives, sans toutefois atteindre le cacophonisme (on en est encore loin).
Le cèdre et le palmier - poème symphonique 1898 (*)
Œuvre assez monotone où ne percent pas vraiment les qualités du compositeur. Un ensemble orchestral très compact développe des motifs peu saillants, sauf en dernière partie lorsqu'il est exposé à la flûte. Des épisodes cuivrés en fortissimo traversent cet ensemble.
PIANO
Un belle mélodie d'une grande sérénité se trouve développée dans l'extrême aigu, alternant avec des épisodes en accords forte plus lyrique. La partie centrale diminue malheureusement un peu la tension, laquelle est restaurée par la reprise du thème initial.
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